Jeu concours de l'alliance

Admin Messages : 606 Date d'inscription : 24/09/2013 Age : 110

Déposez ici vos œuvres.

Seul celle-ci sont admises sur ce sujet.

Pour d’éventuelles questions merci de poster sur le sujet prévu à cet effet: lien

Messages : 742 Date d'inscription : 01/10/2013

Dans le cœur des faibles seule la victoire compte...
Tandis que dans le cœur des nobles la manière est, elle bien plus importante...

Le héros de l'histoire est une noble âme, un vrai chef de guerre.
Sa vie est pleine d'aventures et de merveilles mais ce n'est pas le sujet de cette œuvre... d'ailleurs nous ne parlerons pas de lui...

Depuis tous temps, les hommes se déchirent dans des guerres sans merci, mais jusqu'à présent l'équilibre entre le bien et le mal était maintenu. Aujourd'hui l'heure est grave ; l'équilibre est rompu.

C'est le chaos, notre chance...
De nombreuses et sanglantes batailles ont provoquées la perte de frères. Mais il faut dès à présent unir nos forces pour vaincre.

Aujourd'hui nous vaincrons car la survie des uns dépend de la disparition des autres...

La destruction reste notre seule solution il est trop tard maintenant la fin des temps est en marche. L'heure du jugement dernier a sonné.

Voilà c'est comme ça que ça se termine, à cause du manque de temps il n'y a pas de réel début ni de vrai fin... le contexte restera donc flou et l'histoire abstraite.

J'ajoute néanmoins un tout petit cadeau
Ne serait-ce que pour le plaisir des yeux
Désolé de ne pouvoir faire un peu mieux
Mais ce sont là les limites de mon cerveau

clic-clac
un petit objet métallique, un peu de poudre
venant jamais d’Afrique, amenant la foudre
fabriqué en Amérique, comme d'autres poudres
ou provenant de l'Asie, dans le grand froid
là c'est fait en série, mais avec grande foi

clic-clac
petit objet métallique, tu n'as qu'un objectif
un petit coup d'ascenseur avec un bruit sourd
au dessus de toi, trop régulier c'est ton tour
dans un couloir étroit, un enfant tire au pif

clic-clac
petit objet métallique, tu suis le mouvement
toi qui est fabriquée en série en Amérique
ou une magnifique pièce unique de Sibérie
pour finir dans les mains d'un petit enfant
où qu'il soit même dans cette belle Amérique
pourquoi pas un gamin de douze ans d'Afrique

clic-clac
petit objet métallique, tu fais couler les larmes
de parents, de femmes, tu nous fais pleurer
enfant-soldat, révolutionnaire, pauvres fous
devenir tout puissant par la force des armes
vous serez poussés en bas par d'autres armées
car on sait rien n'arrête les idées d'autres fous
vous pouvez alors décider de frapper plus fort
mais nos cœurs continuerons de battre encore...

Admin Messages : 606 Date d'inscription : 24/09/2013 Age : 110

Il n'y a de fin même lorsque c'est vécu...

Format Horaire Sol: 05/11/2752 - localisation Avalon - Ville de Nouvelle Lyon.

Spoiler:
Il était trois heures du matin, le réveil sonnait. Un vieux tube terrien passait à la radio, je devais embarquer dans le Aegis dans deux heures, ma cantine était prête au pied du lit, mon uniforme repassé sur la chaise, le holster avec l'arme de service dans le coffre murale.
Spoiler:
Mais pour l'instant d'autres inspirations me retenaient dans le lit, non pas le sommeil, bien que j'aurais volontier rejoins de nouveau le royaume de Morphée; ce fut cette nymphe à la peau nu à mes cotés, que je m'efforça de finir de réveiller avec mes caresses, mes lèvres dans son cou, mes mains sur son corps, afin de céder une dernière fois au plaisir charnel au rythme de la musique se jouant, avant mon départ.
Spoiler:

Après avoir repris mon souffle tout en la tenant dans mes bras, j'observa l'heure au plafond: 03H37.

Je l'embrassa encore une fois, avant de rejoindre la salle de bain, de me raser péniblement devant le miroir puis prendre une douche.

J'enfila mon uniforme dans la chambre emplie d'obscurité, je continuais d'observer cette forme si inspirante se dessinant dans la pénombre au sein des draps. J'aurais aimé rester encore quelques heures de plus avec elle, mais je m'avança vers le coffre, sortie le holster et le fixa à ma ceinture.

Je l'embrassa une dernière fois, puis souleva ma cantine et sortie, le taxi m'attendait comme prévu.

En relevant la tête je pu la voire devant la fenêtre, me regardant partir une nouvelle fois...

Le véhicule me déposa devant l'ascenseur spatiale C-17. Je franchis rapidement la sécurité militaire grâce à mon insigne de Veilleur.
La progression de l'ascenseur fut prompte, et je pu embarquer rapidement à bord du croiseur léger.

Ses courbes rappelaient celles d'un requin. Au premier regard nous ne pouvions douter de la nature prédatrice de ce vaisseau.
Je fut accueilli par le quartier maitre et une représentation holo de l'IA du vaisseau. Cette dernière avait choisi comme avatar la déesse Athéna.

Format horaire Sol: 07/11/2752 - 07H50 Heure univ. militaire Hu. - Localisation vide spatial proche système Firu- Croiseur léger "Aegis" affiliation race Humaine agissant sous mandat de l'Union.

Le briefing allait commencer, tous sont déjà présent, que ce soit le commandant, cette IA bavarde et les 110 soldats des troupes de choc aéroportées orbitalement (TCAO).

Je pris alors la parole, j’évoquai la mission, elle consistait à localiser et sauver un veilleur disparu, établir une tête de pont le temps que d'autres vaisseaux de l'Union arrivent et si possible localiser les responsables de la Loge ayant commis ce crime.

Le système Firu était un système habité en deux points, une faible présence Xéno dans la ceinture d'astéroïde secondaire, mandaté par une firme pour exploiter certains minerais; et la troisième planète en partant du soleil.
Spoiler:
Sa colonisation était jeune et multi-raciale. Il existait un gouvernement fragile de coalition à l'image de la planète.
Un tension constante entre plusieurs races subsistaient mais la paix régnait. Jusqu'à ce que la Loge dissémine un agent pathogène inconnu hautement infectieux pour la plupart des autres races non humaines. Cependant le virus semblait muter et également provoquer des troubles y compris chez les humains.

Une guerre civil xénophobe éclata immédiatement, pulvérisant la paix dans le système et le semblant de gouvernement existant.
Un autre veilleur avait été dépêché immédiatement à bord d'un vaisseau léger d'infiltration de l'union. Et il avait juste eu le temps de transmettre ses informations avant de lui même disparaitre.

Format horaire Sol: 07/11/2752 - 08H30 Heure univ. militaire Hu. - Localisation fausse orbite géostationnaire autour de la planète Firu du système éponyme - Croiseur léger "Aegis" affiliation race Humaine agissant sous mandat de l'Union.

L'Aegis ne trouva que deux malheureux satellites de défense encore intact en orbite et les vaporisa dès que leurs armes s'activèrent.

Il sembla au première déduction d'après les débris en orbite que de nombreux vaisseaux, tous civils, ce soient battues farouchement contre les systèmes de défenses spatiaux de la planètes et réussirent à en détruire la majorité avant de subir eux-mêmes un sort identique. A moins qu'ils aient tenté de fuir...

Les scanners indiquèrent de nombreux signes de vies sur la planète ainsi que de nombreux dégâts dans les villes. Notamment des foyers d'incendies qui ne sont pas éteints.

Ils indiquèrent également de nombreuses balises, toutes sauf une transmettaient en continue des messages de détresse automatisé, la balise différente émanait d'une tour trônant majestueusement au centre de la plus grande ville de la planète, indiquant une alerte quarantaine type 0 de l'Union à l'échelle de la planète, validé par le code du Veilleur disparu.

Ce type de quarantaine, intime l'ordre de ne pénétrer en aucun cas dans la zone soumise à contagion et enclenche la procédure dite "Tabula rasa".

La zone doit-être littéralement vaporisée. En l'occurrence, dans ce cas la planète.

Cette procédure n'avait été jamais utilisée à l'échelle d'une planète et n'avait concerné que des stations spatiales et des vaisseaux dans les temps anciens de la peste xeno.

Après concertation avec le commandement. La mission fut tout de même maintenu.

Les raisons du maintient furent obscur. Volonté de récupérer cet agent pathogène ? Ont-ils cru à la capture du précédent veilleur et que sous la torture il ai fourni les informations nécessaires à l'envoie de ce signal ? Si c'était le cas, pourquoi feraient-ils cela ?

La situation devaient-être explicitée. Ce trop grand nombre d'inconnues effrayait le commandement.

La tour possédait plusieurs plateformes pour permettre l'atterrissage de vaisseaux de transport léger.
Spoiler:
Je débarqua à bord de vaisseaux de Type Orion avec 75 TCAO. Le reste des troupes devant rester en orbite, prêtent à débarquer également en cas de difficulté...

Les TCAO connaissaient leur travail, il sécurisèrent les plateformes rapidement, pendant que les drones qui équipaient les Orion assuraient un appuie aérien.
La tour était intégralement verrouillée, les portes de la plateforme durent être "ouvertes aux explosifs".

Les 4 TCAO équipés d'exosquelettes Punisseurs ainsi que 8 soldats restèrent en surveillance sur la zone de débarquement, les premiers étant trop massif pour pénétrer dans la tour.

Immédiatement en pénétrant dans le bâtiment un frisson parcouru ma colonne vertébrale. Les lieux eux-mêmes semblaient nous informer que nous pénétrions en enfer.
Ce lieu jadis comparable aux jardin d'Eden semblait appartenir au royaume d'Hadés.

Le niveau était obscur, maculé de sang par endroit, des traces de luttes, des portes défoncées, quelques cadavres gisaient, littéralement réduits en morceau, aucunement reconnaissables.

A la vu de cet effroyable spectacle, je poussa au maximum les boucliers de mon armure et vérifia immédiatement le chargeur de mon fusil d'assaut.
Malgré l'appréhension qui me tiraillait les entrailles. Je sépara en sept équipes les 63 hommes dont je disposais, avec pour mission d'explorer les lieux.
Spoiler:
Je décida de prendre l'escalier de service Est avec mon équipe. Immédiatement les choses prirent un tournant tragique.

Une petite fille devant moi. Mon sang ce glace, je ne sent plus mes membres, je ne peu plus bouger, les murs s'effacent, je ne vois plus qu'elle, je la discerne mal, pourquoi mon casque ne me permet plus de voire dans le noir ?, elle tient un ourson, je ne vois pas son visage, elle chante, elle parle de son père, le son de sa chanson me terrifie, je n'ai plus d'armure, j'ai froid, elle demande pourquoi son père est mort, elle tourne le dos, je...

Les radios de plusieurs équipes commencèrent à grésiller d'appel à l'aide. Les drones d'exploration après avoir marqué des contacts non identifiés passent une à une en statut Hors-ligne.

Des explosions faisaient trembler le bâtiment, des tirs de lasers et de plasma se faisaient entendre.

Devant moi rien. Juste l'escalier. Nous le gravissons rapidement pour rejoindre une équipe attaquée, j'ordonne aux autres de se replier. Je franchis la porte du niveau en premier, le fusil épaulé.

J'aperçois des silhouettes humanoïdes. Je distingue ce qui semble être des humains, mais également des Sirunien et peut-être même un Lakmi.

Ils attaquent l'autre équipes, ils tentent de les tuer à main nu ou avec divers objets. Mon équipe entre derrière moi, nous formons une phalange et progressons en tirant sur leur flanc.

Les civils tombent sous nos décharges. Mes loin de fuir devant notre assaut brutale, les survivant continuent à attaquer. L'un arrive même à ma hauteur, je lui assène un coup de crosse, le faisant basculer en arrière et mon ailier en profite pour lui tirer en plein torse, qui disparait littéralement sous le tir en rafale de plasma.
Les détecteurs de mon armure m'informe que le niveau inférieur est remplie de ces civils fou.

Nous devons monter pour évacuer. Ces êtres ont réussi à éventrer l'armure de certains TCAO avec leurs armes rudimentaires.

La petite fille, mon armure, les murs s'évanouissent à nouveau, à coté d'elle, une de ces créatures, ce n'est plus un homme, comment papa est monté au ciel ?, son visage, il fait froid, sa chanson, elle réclame son père, la créature son visage, mon sang ce glace.

Mon équipe est au complet, ils ne sont plus que trois dans l'équipe secourue, non quatre, l'un se relève, il a quelques spasmes, une profonde entaille dans les cotes, une de ces partenaires vient l'aider.

Mon instinct hurle que quelque chose ne va pas avec ce TCAO. Il retire son casque, son visage est parsemé de lésion cutanée, elle forme un crucifix à l'envers.
Il lève son bras et tire, il rit, un rire effrayant.
Ses tires fauchent trois soldats, à l'unisson nous ripostons. Son corps est vaporisé sous l'effet des tirs combinés.

Nous ne sommes plus que neuf.

Nos détecteurs nous indiquent un grand nombre d'ennemis en dessous de notre position, ils progressent vers notre niveau.
Il y a également du mouvement au-dessus, mais beaucoup moins.

Nous décidons de monter les 12 niveaux nous séparant du sommet de la tour. Ils nous est impossible d'établir une contact radio avec les Orion sur la plateforme. Peut-être ont-ils été détruit.

Comment ont-ils pu submerger les TCAO en Exo-armures et les drones ?

Je passe en premier, mon armure est équipée d'un module de furtivité, l'avantage d'être un veilleur...
Je vois ces créatures, la majorité ce préparent à nous tendre une embuscade, une autre souille un cadavre .
Je dégoupille une grenade, et je prépare mon fusil d'assaut. La grenade explose entre eux, j'achève les ennemis dispersés. Le souilleur m'hurle qu'il baisera mon cadavre. je l'achève d'une rayon laser transperçant son crane.

Je dis à mon équipe de monter. Il semble y avoir un ascenseur en état de fonctionner.

Des hurlements me parviennent en réponses, je vais pour redescendre et dans l'escalier je vois mes hommes se faire tirer dessus par des armes similaires aux notres. Les autres équipes sont maintenant des damnés eux aussi.

Ce froid à nouveau, les murs s'effacent encore, toujours cet enfant dans cette obscurité, toujours cette chanson sur son père disparu, raisonnant comme un comptine, vous glaçant le sang.

Les TCAO sont perdus, je ne peu les sauver. Je remonte au niveau supérieur, pénètre dans l'ascenseur et l'enclenche pour qu'il me dirige vers le dernier niveau.
Les portes vont s'ouvrir, l'accumulateur de mon fusil est chargé, mon bouclier également, le générateur de furtivité est enclenché.

Les portes s'ouvrent, j'ouvre le feu. Des damnés même sans me voire se jettent dans l'ascenseur.

Je tire.
Je parviens à sortir de l'ascenseur, d'autres tentent de me toucher en frappant au hasard, je sent une douleur dans ma cuisse droite. C'est le premier veilleur, du moins le corps de l'ancien veilleur, j'ai sa vibro-lame dans ma chair. je lui met le canon de mon arme sous la mâchoire et tire.
Je saute derrière une console. Ils hurlent qu'ils m'éventreront, qu'ils me...
Mon fusil surchauffe, il n'a déjà que trop tiré. Je le lâche, je prend mon pistolet à plasma, j'appuie sur la détente et les réduits au silence.
Je les ai eu, tous. Mais mes détecteurs m'avertissent du mouvement en dessous de ma position et au-dessus.
L'ascenseur c'est arrêté avant le dernier niveau. Je suis dans une salle informatique de la tour.
Je n'arriverais jamais à franchir les niveaux me permettant de monter. Je saigne.
Je vais peut-être devenir moi même un de ces damnés.

Le froid m'envahit. NON PAS MAINTENANT !

Je tape frénétiquement sur la console, je trouve ce que je désire, les communications, je tape mon code de veilleur derrière l'ordre de quarantaine de type zéro.
Puis j’envoie un message ordonnant un bombardement planétaire immédiat, tout en transférant les données recueillies par mon armure.
J'entends un faible signal sonore indiquant la réception des données par le vaisseau en orbite.

Dans quelques instants l'Aegis ouvrira le feu, en commençant par ma position. Je serais vaporisé par une vague de plasma tiré depuis l'orbite. Il ne restera qu'un amas de poussières vitrifiées.
Puis quand les portes vaisseaux et les cuirassés arriveront, des bombes Shiva seront surement envoyées. L'atmosphère de la planète s'enflammera, les océans se vaporiseront, les montagnes exploseront, les continents se segmenteront, plus rien ne subsistera, surtout pas cette abomination.
Spoiler:
Ainsi les miens ne seront pas exposés.

J'aurais aimé la voire une dernière fois.

J'aurais aimé voire naitre notre enfant. Elle m'a dit qu'elle sentait que c'était une fille. Une précog comme elle se trompe rarement.

Mes entrailles se tordent, je suis contaminé. Dieu, faite que le tir arrive bientôt, je ne veux pas devenir l'un des leurs pas même quelques secondes.

Le froid, la petite fille, les murs s'évanouissent, je vois son visage, son visage ressemble à... serais-je le père ?

Ce bruit, ce tremblement, le tir arrive, bientôt...

NON ! IL N'ARRIVE PAS ! JE NE SUIS PAS LA ! JE NE SUIS PAS LE PERE ! Je suis allongé, ce bruit, cet infâme réveil, il doit-être trois heure. Il va embarquer aujourd'hui, cette musique, ses mains sur mon corps, est-il possible que... STOP ! ÉCOUTE MOI !